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Maurice Nicolas

...comment je suis tombé dedans

Marvillois depuis au moins quatre générations, je suis le fils de Madeleine et René Nicolas, qui se passionna toute sa vie pour Marville et son histoire. Durant ma jeunesse, je ne me préoccupais pas de l'architecture et de la beauté du village. J'avais toujours vécu dans ce cadre qui me semblait commun et familier. C'était l'époque ou les vieilles pierres n'intéressaient que très peu de monde : on démontait les cheminées anciennes, on agrandissait les pièces, on rasait des bâtiments de ferme pour installer des hangars.

 

Le temps passant, je pris de l'intérêt pour le village et le travail historique de mon père. Je le voyais beaucoup lire et s'intéresser aux vieilles pierres en particulier à Saint Hilaire. Mais je crois que ce qu'il préférait, c'était communiquer avec des historiens ou des personnes qui aimaient l'histoire locale. Je pense d'ailleurs que cette passion était sa recette de longévité.

 

Alors en 2002, quand Philippe me parla de l'association et me proposa d'en faire partie, je fus surpris et craignais qu'elle ne s'adresse qu'à d'éminents intellectuels.

 

Après réflexion, comme enfant du pays et voulant protéger et faire connaître ce patrimoine, Claudine et moi devenions membres de           << Marville Terres Communes >>. Pour ma part, cette nouvelle association devait avoir au moins deux vocations :

 

  • répondre aux différentes interrogations historiques que je me pose (je mesure mon ignorance quand j'entends certains étrangers parler du village !)

  • faire revivre le passé par des actions collectives et dans une bonne ambiance (sauvegarde du lavoir, découverte et remise en état des caves...

 

Aujourd'hui je suis trés nostalgique tant sur l'architecture du village, que sur l'individualisme de certains habitants. Je suis triste de voir de nombreuses maisons inhabitées, qui tombent en ruine, ou des quartiers comme << Goill >> se vider de ses habitants. Je pense aussi que la télévision et internet favorisent l'isolement des personnes mais j'espère que des associations comme la nôtre pourront améliorer la communication.

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